Dans les documents officiels des années 1930, la liste des membres d’une mission ethnographique française se réduit aux Européens travaillant en équipe sur un terrain lointain. Ils peuvent être ethnologues, linguistes, musicologues, naturalistes, mais aussi caméramans, mécaniciens ou artistes peintres.
Sur le terrain, les membres des missions ethnographiques ont recours pour leur travail à un grand nombre d’auxiliaires africains, tous rétribués : informateurs, interprètes ou même enquêteurs locaux. Les plus proches collaborateurs des ethnographes cumulent d’ailleurs ces trois fonctions.
De 1928 à 1939, les missions ethnographiques françaises en Afrique ou leurs membres sont étroitement associés à différentes institutions ou société savantes récemment créées ou renouvelées : Institut d’ethnologie, Musée d’ethnographie, musée de l’Homme, Société des africanistes, Société des explorateurs.