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à la naissance de l’ethnologie française

Les missions ethnographiques en Afrique subsaharienne (1928-1939)

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Photographie aérienne

Photographie aérienne

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Fin 1918, engagé volontaire dans l’armée de l’air, Marcel Griaule obtient un brevet d’observateur aérien, avant d’être promu sous-lieutenant d’aviation deux ans plus tard. À la même époque, les progrès de la photographie aérienne pendant la Première guerre mondiale ont déjà suscité l’intérêt des chercheurs en sciences humaines et sociales, en particulier des archéologues (avec le prêtre jésuite Antoine Poidebard, qui fait figure de pionnier) et des géographes (avec les frères Emmanuel et Edouard de Martonne, dont les travaux servent autant la science que l’administration coloniale)[1]. Devenu ethnologue, Griaule est, à partir de la mission Sahara-Soudan (1935), le principal promoteur de la photographie aérienne au sein de sa discipline. Cette technique d’enregistrement visuel rejoint en effet la conception qu’il a du regard ethnographique, à la fois panoramique et surplombant.


 

1.Marie-Claire Robic, Du ciel au sol : la vue aérienne et l’idéal de la vue raisonnée. Les photographies aériennes dans la géographie des années 1920, in Mark Dorrian et Frédéric Pousin, Vues aériennes. Seize études pour une histoire culturelle, Genève, Métis Presses, 2012, pp. 129-148.
Ecrit par : Julien Bondaz, Université Lumière Lyon 2.